Au Sénégal, il est possible de donner un rein en toute transparence et en toute sécurité́.
Les reins sont des organes qui se situent sous les côtes, de part et d’autre de la colonne vertébrale. Ils assurent la filtration du sang et l’évacuation de déchets à travers les urines. Chaque personne dispose normalement de deux reins, mais il est tout à fait possible de vivre avec un seul rein.
Un donneur de rein est une personne vivante avec deux reins sains qui accepte de façon libre, éclairée et gratuite de donner un de ses reins à un parent souffrant d’une insuffisance rénale sévère ou un parent dialysé.
Vos reins ne peuvent plus ou ne pourront bientôt plus assurer leurs fonctions d’épuration. Il existe plusieurs traitements. L’hémodialyse ou rein artificiel (épuration du sang par une machine raccordée par une fistule artério-veineuse ou un cathéter) et la dialyse péritonéale (épuration par un cathéter posé dans la cavité abdominale) permettent aussi incomplètement de pallier à la fonction d’épuration du rein. La transplantation rénale est également une alternative du traitement qui consiste en la mise en place dans votre abdomen d’un rein issu d’un donneur vivant parmi vos proches. Vos propres reins bien que ne fonctionnant plus seront laissés en place, sauf s’ils posent des problèmes.
La transplantation rénale offre une meilleure survie et une meilleure qualité de vie que la dialyse (particulièrement en ce qui concerne le domaine scolaire et socio-professionnel).
L’état de santé de tout candidat à une transplantation rénale doit être évalué de manière rigoureuse pour voir s’il y a une contre-indication d’ordre médical ou chirurgical à une telle intervention. L’évaluation concernera tous vos organes et en particuliers une évaluation urologique par l’urologue transplanteur est aussi indispensable : elle vise à connaître précisément l’état de vos vaisseaux, celui de votre bas appareil urinaire (vessie, urètre, et prostate chez l’homme).
L’intervention se déroule sous anesthésie générale. Plusieurs techniques permettent de transplanter un rein. Le choix et le coté de la transplantation sera fait en fonction de l’état de vos vaisseaux et de vos antécédents chirurgicaux. Le greffon rénal prélevé chez le donneur sera d’abord inspecté et préparé par le chirurgien transplanteur. Le greffon sera raccordé à vos propres vaisseaux et son uretère généralement réimplanté dans votre vessie. Vous pourrez ainsi uriner normalement immédiatement après.
Pour surveiller le bon fonctionnement du transplant et assurer la cicatrisation de la vessie, une sonde urinaire est mise en place pendant l’anesthésie. Une deuxième sonde reliant le transplant à la vessie (sonde double J) peut aussi être mise en place.
En fin d’intervention, un ou plusieurs drains seront mis en place.
Les sondes et drains sont habituellement assez bien tolérés. Le moment de leur retrait est variable et sera défini par le chirurgien.
La douleur liée à l’intervention relève de médicaments anti-douleur qui vous seront administrés régulièrement.
Vous débuterez le plus souvent juste avant la transplantation un traitement anti-rejet qu’il faudra poursuivre à vie.
Vous êtes autorisé(e) habituellement à vous lever dès le lendemain de l’opération et à vous réalimenter rapidement.
L’hospitalisation dure quelques jours et une convalescence de quelques semaines est nécessaire.
Le suivi dont vous ferez l’objet après l’intervention répond à deux objectifs :
Après sa réalisation, le succès de la transplantation rénale nécessite :
Toute intervention chirurgicale comporte un risque de complications parfois vitales (mortelles), tenant non seulement à la maladie dont vous êtes affecté mais également à des variations individuelles qui ne sont pas toujours prévisibles. Certaines de ces complications sont de survenue exceptionnelle et peuvent parfois ne pas être guérissables.
Au cours de cette intervention le chirurgien peut se trouver en face d’une découverte ou d’un évènement imprévu nécessitant des actes complémentaires ou différents de ceux prévus initialement, voire une interruption du protocole prévu. Certaines complications sont liées à votre état général et à l’anesthésie ; elles vous seront expliquées lors de la consultation préopératoire avec le médecin anesthésiste et sont possibles dans toute intervention chirurgicale (phlébite, infection respiratoire, embolie pulmonaire, infarctus du myocarde, œdème aigu du poumon…).
Rarement, la transplantation peut ne pas réussir et vous pourrez être réopéré pour enlever le transplant. Parfois, une ou plusieurs hémodialyses postopératoires temporaires peuvent être nécessaires.
D’autres complications directement en relation avec la transplantation rénale sont possibles :
Pendant le geste opératoire :
Dans les suites postopératoires immédiates :
Risques à distance pouvant justifier une intervention :
Autres risques possibles :
Les décès durant l’anesthésie ou l’acte chirurgical sont possibles mais exceptionnels, pas plus de risque que de se faire écraser par une moto ou un véhicule NDiaga Ndiaye en ville. Après la transplantation, ils peuvent être la conséquence des complications de l’immunosuppression ou de l’aggravation d’affections préexistantes qui ne sont pas liés directement à la greffe. C’est le cas des accidents cardio-vasculaires, d’autant que la transplantation est possible chez des patients de plus en plus âgés.
+221 33 864 10 40
Grand Yoff, à côté de l’Hôpital Général de Grand Yoff dans l’enceinte du SNEIPS (nouveau bâtiment).
Du lundi au Vendredi 9:00 – 17h:00
Le Conseil national du Don et de la Transplantation (CNDT) est créé par la loi no 2015-22 du 08 décembre 2015 relative au don, au prélèvement et à la transplantation d’organes et aux greffes de tissus humains.
Grand Yoff, à côté de l'Hôpital Général de Grand Yoff dans l'enceinte du SNEIPS (nouveau bâtiment).
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